Dans un communiqué sanctionnant la réunion hebdomadaire du secrétariat du bureau politique le PT « exprime sa stupeur suite à la lourde condamnation du journaliste Ihsane El Kadi, par le tribunal de Abane Ramdane« , soulignant « que par-delà la criminalisation du métier de journaliste et de la liberté d’expression que les atteintes aux libertés démocratiques, la répression qui frappe l’action politique, constituent un danger pour la souveraineté nationale car pouvant servir de prétexte aux ingérences étrangères« . Le parti, indique le document, « appelle les autorités à la raison et à décréter des « mesures urgentes de détente à commencer par la libération des détenus politiques et d’opinion« .
Abordant le volet des libertés syndicales, le PT « alerte les travailleurs, tous les démocrates sincères sur la présentation à l’APN du « projet de loi portant confiscation du droit de grève« .
Il s’agit-là d’une « agression d’une extrême violence à l’encontre de tous les travailleurs afin de les rendre « impuissant face aux attaques en règle contre leurs acquis socioéconomiques et professionnels, à commencer par le projet de suppression des transferts sociaux« , précise le document.
La flambée des prix des produits de large consommation qui affecte de plein fouet de large de couche de la société était au centre des préoccupation du parti. A cet effet, le PT s’interroge est-il concevable en effet, que l’oignon atteigne 300 DA/Kg, que les légumes et fruits de saison, restent inaccessibles? Soulignant qu’il est insupportable de voir l’humiliation des familles faisant des queues interminables devant les quelques stands de vente de la viande d’importation, des œufs et du poulet à des prix relativement réduits et plafonnés ? Où sont donc passées les promesses des autorités concernant la régulation des prix ? S’interroge encore le PT.
Sur un autre registre, le PT a « exprimé son inquiétude et son rejet catégorique de la décision des autorités de procéder à l’ouverture du capital des banques publiques« . Cette démarche « dépossédera l’Etat du pouvoir d’intervenir via les banques publiques pour aider l’économie nationale « l’aide atteint 90% actuellement », sauver des entreprises, répondre à des besoins et situations d’urgence« . Cette option provoquera un séisme sur le plan économique », conclut le communiqué.
