Selon un communiqué des services de sécurité, rapporté par la télévision publique, les mis en cause procédaient à la reproduction et l’établissement des documents administratifs, commerciaux et bancaires au nom de particuliers et d’entreprises, en y apposant des cachets administratifs et personnels contrefaits, imprimés en couleurs et dépourvus de signatures. Ces faux documents étaient destinés à des usages frauduleux auprès de sociétés, de particuliers, ainsi que d’institutions publiques et privées.
La même source souligne que « les enquêtes menées par les éléments spécialisés ont confirmé que les suspects réalisaient ces opérations de falsification en contrepartie de sommes d’argent et d’avantages matériels. Ils ont été arrêtés et placés en garde à vue ».
L’opération s’est soldée par la saisie d’un important matériel utilisé dans les activités illégales : une imprimante couleur, une unité centrale d’un ordinateur, plusieurs documents et formulaires, des cachets contrefaits appartenant à différentes administrations et banques, ainsi qu’un téléphone portable employé dans les opérations frauduleuses.
Présentés devant la justice, les deux prévenus sont poursuivis pour « faux et usage de faux dans des documents administratifs et certificats », « faux et usage de faux dans des actes commerciaux et bancaires », ainsi que pour « exercice illégal d’une activité commerciale sans inscription au registre du commerce ».
 
       
								 
     
								 
															




