Le Hamas s’est dit prêt, vendredi 3 octobre au soir, à négocier immédiatement en vue de la libération des otages, de la fin de la guerre et du retrait israélien de Gaza dans le cadre du plan proposé par Donald Trump, mais n’a pas mentionné la question-clé de son propre désarmement.
Sur son réseau Truth Social, le président américain a estimé que le Hamas « était prêt pour une paix durable » après deux ans de guerre, appelant Israël à « arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité ».
Israël a indiqué samedi « se préparer pour la mise en œuvre immédiate de la première étape du plan Trump pour la libération de tous les otages », sans commenter les autres volets de la proposition.
Donald Trump avait fixé au Hamas un ultimatum jusqu’à dimanche 18 heures (heure de Washington) pour accepter son plan, soutenu par le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou. En cas de refus, il avait menacé le mouvement palestinien de « l’enfer ».
Dans sa réponse, le Hamas s’est dit disposé à libérer tous les otages vivants et à restituer les corps des otages décédés, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. Sur les 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 seraient mortes selon l’armée israélienne.
Le plan Trump prévoit un cessez-le-feu, la libération des otages dans les 72 heures, le désarmement du Hamas, le retrait progressif de l’armée israélienne, ainsi que la mise en place d’une autorité de transition supervisée par Donald Trump et appuyée par une force internationale.
Le président français Emmanuel Macron a jugé la libération des otages et un cessez-le-feu « à portée de main », tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « encouragé ».
Avec AFP