Selon l’UNICEF, près de 64 000 enfants ont été tués ou blessés à Ghaza au cours des deux dernières années, dont au moins 1 000 nourrissons. L’organisation souligne que de nombreux autres enfants sont probablement morts de maladies évitables ou ensevelis sous les décombres.

La famine continue de frapper la ville de Ghaza et gagne progressivement le sud du territoire, où les conditions de vie sont déjà désespérées. La malnutrition, notamment chez les bébés, atteint un niveau jugé « alarmant » par l’agence onusienne. « Des mois sans nourriture adéquate ont causé des dommages irréversibles à la croissance et au développement des enfants », a averti Mme Russell.

L’UNICEF juge le besoin d’un cessez-le-feu immédiat « plus urgent que jamais ». Depuis samedi, au moins 14 enfants auraient péri dans de nouvelles frappes israéliennes sur Ghaza et ses environs.

L’organisation appelle à une trêve durable, à la libération des otages et à un accès humanitaire sûr et sans entrave par tous les points de passage disponibles. Elle exhorte Israël à respecter le droit international humanitaire, rappelant que le refus d’aide aux civils est strictement interdit et que les principes de distinction et de proportionnalité doivent guider toute action militaire.

« Chaque enfant tué est une perte irremplaçable. Pour le bien de tous les enfants de Ghaza, cette guerre doit cesser maintenant », a conclu la directrice exécutive de l’UNICEF.