« La position et la réponse unifiées des factions de la résistance — refusant de céder à l’équation du génocide ou de la capitulation — ont contrecarré tous les plans de l’ennemi sioniste », ont déclaré les Comités dans un communiqué.
« Malgré l’ampleur des crimes, des destructions et de la catastrophe humanitaire, l’ennemi et ses soutiens n’ont pas réussi à déraciner notre peuple ni à le chasser de ses terres », ont-ils ajouté.
De son côté, le mouvement du Jihad islamique a publié un communiqué sur Telegram affirmant que ce sont les combattants qui ont donné à la délégation du Hamas à l’étranger le mandat de négocier.
« Le cessez-le-feu et l’accord d’échange de prisonniers avec l’ennemi sioniste n’étaient pas un cadeau de qui que ce soit », souligne le texte.
« Bien que nous ne nions pas le rôle des efforts arabes et internationaux, nous affirmons que ce sont les immenses sacrifices de notre peuple et le courage de nos combattants — qui ont affronté les forces ennemies avec une bravoure sans précédent — qui ont permis à la résistance de se présenter comme une partie égale et puissante à la table des négociations. »
Une déclaration d’Abderrahmane Chadid, haut responsable du Hamas, relayée par Drop Site News, renforce cette position.
« Notre peuple n’oubliera pas les crimes de génocide commis par l’occupant contre les enfants, les femmes et les personnes âgées », a-t-il déclaré, avant d’ajouter : « La résistance et ses armes resteront le moyen de se libérer de l’occupation. »
Selon des sources proches du mouvement, le Hamas aurait mené d’importantes consultations avec les différentes factions armées de Gaza tout au long du processus de négociation du cessez-le-feu, dans un contexte de forte pression populaire pour mettre fin à la guerre.