Arrêté en 2019, en plein Hirak, l’homme a été condamné dans un premier temps à quatre ans de prison ferme. En mai 2023, la Cour criminelle d’appel d’Alger a alourdi sa peine, le condamnant à six ans de prison ferme.
Il a été jugé pour « participation, en temps de paix, à une entreprise de démoralisation de l’armée, avec l’intention de nuire à la défense nationale ». Outre la peine de prison, il est frappé d’une privation de ses droits civiques et politiques pendant dix ans et de la confiscation de ses biens saisis. Des faits qu’il a toujours nié, notamment lors de son procès.