Ce document attribue à l’Algérie la responsabilité de la suspension de l’accord, en affirmant qu’Alger aurait cessé de l’appliquer depuis le 11 mai 2025.
Une source au ministère algérien des Affaires étrangères, citée par l’APS, a qualifié cette affirmation de « mensongère », rappelant que les restrictions visant les détenteurs de passeports diplomatiques et de service algériens avaient été décidées par la partie française dès le mois de février.
Selon la même source, un premier cas d’interdiction d’accès au territoire français a été enregistré le 13 février 2025, suivi d’un second le 26 février. Ces incidents avaient conduit Alger à adresser des demandes officielles d’explication à Paris et à dénoncer publiquement ces mesures dans un communiqué du 26 février.
« La mauvaise foi de la partie française est manifeste », a ajouté la source, soulignant que Paris porte la responsabilité des premières violations de l’accord de 2013. Les mesures prises ensuite par l’Algérie relevaient, selon elle, de l’application stricte du principe de réciprocité.
La source a conclu en précisant que, pour Alger, le dossier est « définitivement clos » depuis la notification officielle, le 7 août dernier, de la dénonciation de l’accord par l’Algérie.