Selon un communiqué du ministère, la rencontre s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère des Transports, le directeur général de la mobilité et de la logistique, le président de l’Union nationale des transporteurs (UNAT), le vice-président de l’Organisation nationale des transporteurs algériens, le président de l’Union nationale du transport des passagers et des marchandises (UGCAA), ainsi que plusieurs directeurs de wilayas des transports.
« La réunion a été consacrée à l’étude des modalités pratiques de mise en œuvre des instructions du président de la République relatives au retrait des bus vétustes de plus de 30 ans, dans le cadre d’une démarche globale visant à renouveler le parc national et à garantir un service de transport public sûr, moderne et organisé », lit-on dans ce communiqué.
A cette occasion, ajoute la même source, le ministre annonce une série de mesures pratiques pour procéder au retrait des vieux tacots. Selon lui, la première phase concernera le retrait des bus de plus de 30 ans dans un délai de 6 mois, alors que la seconde portera sur ceux ayant plus de 20 ans de service.
Le ministre fait part aussi de l’accompagnant les transporteurs, à travers notamment les incitations fiscales prévues par la loi pour l’acquisition de bus neufs ou de bus de moins de 5 ans. Il met aussi l’accent sur « l’encouragement de la fabrication locale des bus afin de soutenir l’économie nationale ». Par ailleurs, Saïd Sayoud annonce la création de commissions mixtes au niveau des wilayas, composées de représentants des différents acteurs pour inspecter les bus sur le terrain en termes de structure, d’état intérieur, de sièges et de conditions de sécurité. Ces derniers, ajoute-t-il, ne seront autorisés à circuler qu’après validation officielle du rapport d’inspection.
De plus, le ministre annonce la création d’un groupe de travail conjoint avec les représentants des transporteurs pour suivre les dossiers réglementaires et les préoccupations soulevées de manière participative, afin de garantir des solutions pratiques et efficaces. Il évoque aussi la mise en place d’un numéro vert au niveau des directions des transports au niveau des wilayas pour signaler tout abus.
« Révision des tarifs »
Lors de cette réunion, les représentants des syndicats ont salué l’accompagnement du ministère des Transports dans cette démarche et ont présenté une série de préoccupations. Ils ont notamment insisté sur l’exonérations douanières et fiscales pour faciliter le renouvellement du parc automobile et la révision des tarifs du transport.